La compagnie La Boîte à sel soutient la recherche de la comédienne, autrice et metteuse en scène Céline Garnavault, en proposant des pièces visuelles, sonores et technologiques, à la frontière entre le théâtre, la marionnette contemporaine, les installations d'art et la musique.
En 2016, les explorations plastiques et musicales de Céline Garnavault rencontrent la pratique du créateur et plasticien sonore Thomas Sillard. Depuis, le duo développe un nouveau langage scénique : le théâtre d'objets sonores connecté(s).
Ensemble ils écrivent également des pièces de théâtre musical, proches de la comédie musicale et du théâtre burlesque, dans lesquelles le son est moteur, parfois même sujet du spectacle (Revers, Le Grand Chut.).
La Boîte à sel a été fondée à Bordeaux en octobre 2000. Depuis lors, dix-huit créations sont nées, parmi lesquelles des installations et des performances qui invitent tantôt le dessin (Galerie), tantôt le son et les nouvelles technologies (Icare in situ, Boomer, Expérience soundpainting) et des propositions au long cours impliquant les publics et leurs territoires (street art, livre, documentaires sonores, spectacle participatif).
La compagnie collabore avec des artistes étrangers. Ses créations sont jouées en France et à l’international : Québec, Brésil, Inde, Belgique, Pays-bas, Bosnie Herzégovine, Suisse, Luxembourg. Elle tourne actuellement les spectacles Block, Le Grand Chut. et Track, tout en développant sa recherche-création avec les publics pour le projet ado-adultes Bad Block (création 2024), Anatomie (recherche 23/25) et Les invité.es (2023), des résidences de création partagées avec les habitant.es et les enfants de Tourvilles-sur-Arques, avec Dieppe maritime et DSN - Dieppe Scène Nationale.
La Compagnie La Boîte à sel est conventionnée par le Ministère de la Culture - DRAC Nouvelle Aquitaine, et subventionnée au fonctionnement par la Région Nouvelle Aquitaine, la Ville de Bordeaux et le Département de la Gironde. Elle bénéficie pour ses projets de création du soutien régulier de l'OARA - Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, de l'IDDAC - Agence Culturelle de la Gironde et de la Ville de Bordeaux.
Revue de presse de la Compagnie La Boîte à sel
The company La Boîte à sel explores a plastic, sound and multidisciplinary theater, in uenced by art installations and contemporary puppet theater. The founder, Céline Garnavault, collaborates with foreign artists and her productions are performed in France and abroad. Her creations combine theater, music, puppetry in the form of shadow theatre and object theater. She works with objects or materials to create a unique scenography. She cares deeply about the dramaturgy link and relationship between words, objects and space. She wants to give the audience, especially young children, a space where they can make sense on their own of tracks and signs, experiment, create, challenge the performers in a very straightforward and playful relationship. La Boite à sel company is located in Bordeaux. In partnership with the Ducourneau Theater - Agen from 2015 to 2017, she is now in partnership with the Très Tôt Théâtre - Quimper for two seasons. Vice President of the Scenes of Assitej France in 2017 and 2018, Céline Garnavault was re- elected to the Board of Directors last June. On July 11, 2017, she directed a theatrical and musical performance for “Avignon, enfants à l’honneur” in the courtyard of the Palais des Papes.
En 2023, La Boîte à sel sera en résidence artistique de territoire à Tourville-Sur-Arques en Seine Maritime avec La Scène Nationale de Dieppe et Dieppe Maritime. Cinq semaines de laboratoire de recherche mené en parallèle par les artistes et par les enfants sur la thématique de l'imprévisible et de la scénographie inopinée. Un futur spectacle jeune public est en réflexion...
De 2017 à 2019, La Boîte à sel et Très Tôt Théâtre - Scène conventionnée de Quimper, ont partagé un grand projet artistique et participatif autour du son qui a abouti en mai 2019 à la création du spectacle : "Le Grand Chut." (photo ci-contre) . Le spectacle a été diffusé en Finistère en mai 2019 et tourne toujours en France en 2021/2022.
De 2015 à fin 2017 La Boîte à sel était en compagnonnage avec le Théâtre Ducourneau d'Agen - Scène conventionnée théâtre et voix. L'occasion de créer le spectacle "Revers" et de mener deux projets artistiques et participatifs sur le territoire agenais : "Galerie", deux années d'échanges entre l'artiste plasticienne Rouge Hartley, Céline Garnavault et les habitant.e.s du quartier Montanou d'Agen, ponctuées de collages de portraits - issus de ces rencontres - au coeur du quartier, et de l'édition d'un livre mémoire. Et "Smaf team", un documentaire radio de 22 mn, imaginé, conçu et enregistré avec des jeunes collégien.ne.s et le centre social Saint Exupery d'Agen.
La Compagnie La Boîte à sel cherche à créer des dispositifs de représentation offrant des expériences sensorielles qui permettent aux spectateur.trice.s de se transporter dans ses créations. Nous imaginons pour cela des formes ouvertes – transversales au théâtre, à la musique, à la marionnette et arts associés – et construites comme des parcours pour les projections et l’imaginaire du public.
Dans nos créations le son est moteur de jeu, il est une matière concrète au même titre que les objets et les matériaux avec lesquels sont construits nos univers plastiques. Dans cette démarche, nous faisons appel à la technologie pour inventer nos propres outils au service de la dramaturgie.
Pour que le son soit palpable, manipulable – à la manière d'une unité d’un jeu de construction - Thomas Sillard, plasticien sonore, a développé en 2017 un système d’objets connectés qui tiennent dans la main : des hauts-parleurs sans fils qui réagissent aux mouvements, dont la première génération a donné lieu au spectacle «Block» avec un dispositif composé de 60 de ces objets.
En 2021, pour le spectacle «Track», il a ensuite développé une seconde génération de modules sonores intelligents, à partir d’une nouvelle programmation, permettant cette fois la multi-diffusion en direct de la voix de l’interprète human beatbox : L.O.S.
Cette invention née de la rencontre entre la pratique de marionnettiste de Céline Garnavault et celle de créateur sonore de Thomas a ouvert la voie à un nouveau langage, en constant développement, que nous appelons « théâtre d’objets sonores connecté(s)» et qui est aujourd'hui l'axe principal de nos recherches et la spécificité de la compagnie.
La "connection" fait référence ici à ce qui se tisse entre les objets et l'imaginaire des humains mais aussi au jeu et à la relation, qui sont des thématiques centrales pour la compagnie. Nos blocks sont des outils de diffusion sonore sans fils et pilotés en réseau local. Si innovation il y a, ce n'est pas tant dans la technologie que dans l'utilisation de ces outils comme source d'invention pour ce nouveau langage scénique que nous déployons.
«Bad Block» est le prolongement de cette recherche, cette fois à l’adresse d’un public d’adultes et d’adolescent.es et dans un format privilégiant l’immersion, l'interaction et l’expérience sensorielle.
L’adresse aux publics est pour nous un enjeu essentiel. Elle est intégrée dans la dramaturgie et interrogée constamment afin de révéler cet espace de créativité qui se situe entre la salle et le plateau et de proposer au public de « se déplacer » dans le spectacle pour en devenir en quelque sorte le « co-rêveur ».
On retrouve souvent dans nos spectacles la question de la « maîtrise » et « la non- maîtrise» qui mettent en regard le rapport de l’enfant et de l’adulte à un monde dont il ne contrôle pas grand chose, et celui de l’interprète qui se retrouve confronté lui aussi au plateau, à un monde qui lui résiste avec des éléments aussi aléatoires que les médiums marionnettiques, plastiques et sonores (formes, figurines, objets connectés, ombres, matières, capteurs, machines) et le public.
Nous aimons transposer cette problématique en scène et dire : non, on ne maîtrise pas tout, mais on est, on vit, on joue, on existe, on fabrique, on se grandit en embrassant cette inconstance, ce trouble et cette part si aléatoire de la vie.
Explorer le champ des possibles de l’inattendu, de ce qui surgit, de la résistance des choses et du monde. C’est ce qui traverse ma démarche et ce qui m’allume en tant qu’artiste : mettre en jeu ces moments où rien ne se passe comme prévu qui nous invitent à nous déplacer, à re-poser notre regard, à coexister différemment avec les choses et les autres et à réinterroger notre présence et notre relation au monde constamment. Ces sujets nourrissent très concrètement mon processus créatif et notre pratique partagée avec le créateur et plasticien sonore Thomas Sillard.
Les dispositifs que nous inventons avec Thomas Sillard, (Les fusées, Block, Track, Bad Block) sont issus de rêves, d’intuitions et de concepts qui passent par une matérialisation et une mise en jeu très concrète. Notre démarche est empirique, nous faisons confiance à ce processus de l’expérimentation et à de longs temps de maturation pour laisser surgir les trouvailles et le(s) sens.
Il s'avère que très rapidement dans le processus créatif, les dispositifs inventés nous résistent et nous dépassent. Ils nous invitent à nous surpasser techniquement et artistiquement - dans notre volonté toute humaine de vouloir maîtriser notre œuvre - mais encore plus à nous déplacer en nous forçant à accepter une part de mystère, d'aléatoire et donc d'impuissance.
Ainsi ces dispositifs transforment l’enjeu même de notre volonté de faire spectacle, de faire expression, de raconter. Car les formes que nous proposons sont toujours des surprises pour nous, nous savons où elles commencent mais jamais vraiment où elles se termineront, ni si nous parviendrons à nos fins. Et quand bien même le projet est né et proposé aux publics, il reste toujours une part d’aléatoire et de résistance de nos dispositifs qui nous maintient dans une forme de souplesse et de disponibilité constante pour faire face et faire art avec l'imprévu.
Nous inventons des univers, des microcosmes qui prennent leur autonomie. Nous leur prêtons une vie propre et une intention. En retour ces objets et ces mondes animent les humain.e.s qui les côtoient en scène et - c’est notre souhait en tout cas - les publics enfants et adultes.
Le rapport à la notion de représentation s'en trouve de fait constamment questionné : nous avons besoin d'inclure le public au plus proche de cet enjeu, de travailler sur l'expérience, les sens, les sensations, la proximité, et de proposer, avec nos spectacles et nos dispositifs, des mises en relation renouvelées et des temps étendus de rencontre et d'échanges.
Formée au sein de la première promotion de l’Académie du Théâtre de L’union – CDN de Limoges, Céline Garnavault y bénéficie d’un enseignement théâtral pluridisciplinaire et international : Silviu Purcarete, Mladen Materic, Carlotta Ikeda, Gao Xingjian, ÉmilieValantin, Jean Sclavis, Jos Houben, NikolausWolcz, Catherine Germain, Eugène Durif, Catherine Beau, Robert Cantarella, Christian Rist, Linda Wise, Gelu Colceag, Koffi Koko, qui lui permet de découvrir, entre autre, la marionnette dont elle tombe immédiatement amoureuse En 2000, à l’issue de cette formation, elle fonde la compagnie La Boîte à sel pour porter ses premières créations mêlant le théâtre, les arts de la marionnette et les arts visuels, tout en continuant à se perfectionner à la marionnette et arts associés auprès de Philippe Genty et Mary Underwood, au théâtre d’objet avec Christian Carrignon et Katy Deville, et au théâtre d’ombres contemporain avec Fabrizio Montecchi et Nicoletta Garioni. Elle multiplie par ailleurs les expériences comme comédienne, assistante à la mise en scène, autrice, ou marionnettiste-chanteuse notamment avec le prix nobel de littérature Gao Xingjian, Silviu Purcarete, David Gauchard, Frédéric Maragnani, Hala Ghosn, Émilie Valantin et Dinaïg Stall. Sa complicité avec Dinaïg Stall, marionnettiste, enseignante-chercheuse et coordinatrice du DESS de théâtre de marionnette contemporain de L’UQAM de Montréal est marquante dans le parcours de Céline Garnavault qui démarre souvent ses créations au Québec par des laboratoires de recherche avec cette dernière. D’abord autrice de textes pour sa compagnie, Céline écrit également des chansons qui lui permettent d’être sélectionnée en 2006 aux « Rencontres d’Astaffort ». En 2010 elle est publiée par les éditions Sangam pour « Les petites reines de Bordeaux », un livre de nouvelles, illustrées par Yann Hamonic. De 2003 à 2014 elle rejoint Hala Ghosn et le collectif d’auteur·ices- interprètes de La Poursuite pour co-écrire et jouer « Beyrouth Adrénaline », « Apprivoiser La Panthère » et « Les Primitifs ». Deux de ces pièces sont éditées chez Hayes & Lansman. C’est en adaptant pour la scène deux romans jeunesses illustrés « l’Horizon Bleu » de Dorothée Piatek et Yann Hamonic et « Ita Rose » de Rolande Causse et Gilles Rapaport, que Céline Garnavault affirme sa passion pour la transposition plastique des récits. En 2012, elle place les explorations plastiques et musicales au centre de son processus en imaginant « Play », un spectacle non verbal dans lequel le jeu de matières (scotch et rubans) et la musique jouée en live, créent une scénographie proche de l’installation. Elle continue cette recherche en 2015, avec « Les fusées », une forme immersive pour laquelle elle mêle travail de la matière et la magie nouvelle dans un espace à 360°. C’est lors de cette création atypique qu’elle rencontre le créateur sonore Thomas Sillard, qui devient son par tenaire de création. Ensemble ils placent un tapis sonore interactif au centre de la dramaturgie de « Revers », une comédie musicale sportive de poche créée en 2016, puis ils imaginent le spectacle « Block » en 2018, une fantaisie électronique dans laquelle Céline partage la scène avec 60 hauts parleurs intelligents . « Block » marque le début d’un nouveau langage scénique : le théâtre d’objets sonores connectés, une des lignes majeures de recherche de la compagnie. À l’occasion de son compagnonnage avec Le Théâtre Ducourneau d’Agen de 2015 à 2017, elle se tourne vers le street art et l’art contemporain pour imaginer avec la plasticienne Rouge Hartley « Galerie » un projet de territoire autour du portrait et de la communauté. Le 11 juillet 2017, Céline relève le défi de diriger une performance de 45 minutes dans la Cour d’honneur du Palais des papes pour « Avignon, enfants à l’honneur ». Elle compose pour l’occasion « Dans la cour » une une forme théâtrale ludique et poétique, mêlant des extraits de « Lys Martagon » de Sylvain Levey et du « Pays de rien » de Nathalie Papin, le human beatbox de L.O.S et les interventions en soundpainting du public des enfants. En 2019, naît le polar sonore et fantastique « Le Grand Chut », aboutissement de deux années de projet de territoire avec Très Tôt Théâtre en Finistère, qui rejoint les autres spectacles de la compagnie en diffusion. Parallèllement, une recherche de trois années autour de l’écriture du son en mouvement et des objets vivants donne le jour à «Track » en 2021 : une épopée ferroviaire connectée et musicale qui rencontre depuis un succès retentissant. Consciente du potentiel du nouveau langage scénique exploré dans ses projets, de sa singularité et du fait qu’il se situe à un endroit d’expertise, d’innovation et de spécialité dans le répertoire théâtral contemporain, Céline Garnavault décide de déployer à partir de 2020 un cycle de recherche théâtre - objet - son avec les projets d’expérimentation au long cours : « Bad Block », « Les invité·es» et « Anatomie ». Qu’ils soient spectaculaires ou installatoires, tous ces projets mettent en jeu la scénographie et les objets vivants et cherchent à créer des mises en relation renouvelées avec les publics : sensorielles, immersives, interactives ou prolongées par des espaces de rencontre et de jeux, chacune d’elle propose une expérience globale, généreuse et marquante Céline Garnavault intervient également comme metteuse en scène et/ou dramaturge pour d’autres artistes du théâtre, de la musique, du cirque et de la littérature jeunesse. Depuis 2018, elle enseigne le théâtre d’ombres contemporain aux étudiant·es en licence d’arts du spectacle de l’Université Bordeaux Montaigne. Engagée dans la reconnaissance et la réflexion pour les arts pour l’enfance et la jeunesse, Céline Garnavault s’investit depuis janvier 2017 au sein du Conseil d’administration de l’association « Scène d’enfance - Assitej France ». Elle participe également à la préfiguration de deux nouvelles plateformes en Région Nouvelle Aquitaine : l’une pour les marionnettes et arts associés et l’autre pour la création à l’adresse du jeune public. Céline Garnavault Director, comedian, puppeteer. Comedian trained at the Theater Academy of the Union-National Dramatic Center of Limoges, Céline Garnavault has since then performed under the direction of Silviu Purcarete, Xingjian Gao, Émilie Valantin, Philippe Labonne, Filip Forgeau, Marie Pierre Besanger, David Gauchard, Frederic Maragnani, Hala Ghosn, Dinaïg Stall ... In 2000, she created in Bordeaux the company La Boîte à sel. Since the, she has directed and performed in fourteen plastic and sound exploration theatre shows. She continues to train in material mediums, notably with Philippe Genty (visual theater and puppet), Christian Carrignon (object theater) and Fabrizio Montecchi (shadow). She teaches contemporary shadow theater herself at the Bachelor of Performing Arts at the University of Bordeaux. Since her encounter in 2015 with the sound artist Thomas Sillard, she has developed an interest for sound installations, sensors and connected objects that are now part of her creations. Her shows are touring in France and abroad, and she usually starts her creations in Quebec, where her artistic partner Dinaïg Stall, director of the Master in contemporary puppetry at the Montreal UQAM, now resides. Engaged in the recognition and discussions around creation for childhood, she has been co-vice president since January 2017 of the Association Scène d’enfance - Assitej France.
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Thomas Sillard s’est formé à l’Ecole de L’Image et du Son d’Angoulême. Il a d’abord travaillé en qualité de chef opérateur du Son pour la télévision (1996 à 1998 et 2001). En 1997 et 1998, il part au Burkina Faso occuper le poste de Régisseur Général du Centre Culturel francais Georges Méliès de Ouagadougou. De retour en France, il se consacre à la création sonore, et concoit des bandes son pour le théâtre et la danse, notamment pour Claire Lasne-Darcueil, Richard Sammut, Alexandre Doublet, La Compagnie TOC-Mirabelle Rousseau, Thomas Condemine, Dinaïg Stall, Charlotte Gosselin, et notamment Et notamment avec la compagnie La Cavale pour laquelle il écrit le son de «Suite», «Oscillare» et crée un dispositif scénographique et sonore pour «Au dela vue d’ici» - 2021. En parallèle, il se forme aux arts numériques et à la programmation à l’IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique Musique), à l’ISTS Avignon (Institut Supérieur des Techniques du Spectacle), et à l’ENSCI (école nationale supérieur de création industrielle). Passionné du rapport entre le son, l’image, et l’interactivité, il entreprend un travail de recherche qui le mène à concevoir l’univers visuel de spectacles, puis à créer une performance, “syn- aisthesis” au local du Centre Dramatique Poitou-Charentes en avril 2009, dont un extrait à été joué dans le spectacle «Tout le monde ne peut pas s’appeler Durand» de Claire Lasne-Darcueil au Théâtre Auditorium de Poitiers (T.A.P) les 13 et 14 octobre 2010. En 2012, son flm documentaire pour l’Orchestre Poitou-Charentes sur une création du compositeur Ramon Lazcano est sélectionné au festival du Film d’éducation 2012. La meme année, il crée à la Maison du comédien, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, les trois volets de l’installation ICARE in situ (Expérience immersive et interactive) : « Le labyrinthe », « L’envol », « La chute ». Il enseigne en qualité d’ingénieur du son pour le master documentaire de création à l’Université de Poitiers. (CREADOC). Depuis 2015, il développe des scénographies et des dispositifs sonores inédits avec Céline Garnavaut de la Cie La Boîte à sel : « Les fusées » 2015, « Revers » 2017, « Block » 2018, « Le Grand Chut. » 2019, «Track» 2021 et une recherche spécifique au long court «Théâtre Objet son» avec les projet "BAD BLOCK" (2024), "Les invité·es" (2025/26) et "Anatomie". Depuis 2017, Il collabore avec l’artiste plasticienne Rouge Hartley et développe pour ses installations des dispositifs et des créations sonores : « Container » - Agora, Biennale de l’architecture de Bordeaux, septembre 2017, « Le monde d'hier » - expo «Légendes urbaines» Base sous-marine, Bordeaux, été 2019, « Les Anthéstéries » - Cité du vin de Bordeaux, printemps 2021. En 2023 il collabore avec la Compagnie de Cirque La Bivouac pour leur projet "Fragments". |