Un spectacle à mi-chemin entre les imaginaires de la vendeuse de tupperware et les rituels d’Ayahuasca...
Et si soudain, les émotions réprimées apparaissaient en se matérialisant tout autour de soi, dans des objets vivants de formes et de tailles diverses - parfois énormes - et qu’elles prenaient toute la place et l’espace sonore, bruyamment, allègrement. Il faudrait alors faire avec ces émois, ces traumas subitement visibles, exposés au grand jour, au monde, aux autres, dans toute leur vérité brute et rugissante. Comment cohabiter avec ces parts de nous-même qui nous échappent? Qu’est-ce que cette situation surréaliste transformerait pour tout le monde ?
Avec ANATOMIE je souhaite écrire la métaphore burlesque et poétique d’une transformation profonde, une Arche de Noé des sentiments, une mise en résonance joyeuse et généreuse de la cacophonie de nos émotions et à travers elles, révéler la voix profonde d’une femme, qui se démultiplie, se déploie, se déplie, qui habite le monde et se réapproprie sa vie.
Céline Garnavault