Des Bordelais au Festival mondial des théâtres de marionnettes 🎭

L’événement attire chaque année plus de 155 000 visiteurs (crédit : Fredéric Desmesures).
La compagnie bordelaise La Boîte à sel représente la région au 23e Festival mondial des théâtres de marionnettes (FMTM), organisé à partir d'aujourd'hui à Charleville-Mézières, dans les Ardennes.
80 compagnies internationales
- Tous les 2 ans depuis 1961, cette manifestation met en lumière les arts marionnettiques et du spectacle vivant en Europe.
- Jusqu’au 28 septembre, 80 compagnies françaises et internationales présenteront 91 spectacles (entre 9 et 21 €) dans plusieurs espaces culturels de la ville.
- La troupe La Boîte à sel y défendra Bad Block pour 5 représentations.
- « C’est un spectacle interactif et sensoriel durant lequel le public est invité à manipuler des cubes translucides qui s’animent », précise sa créatrice Céline Garnavault.
- « L’idée est de repasser par l’écoute de leurs sensations tout en se laissant surprendre par la place que peut prendre dans cette expérience collective son intériorité, son intimité et son imagination. »
Expérience immersive
- Fondée en 2000, la troupe pilotée par Céline Garnavault et Thomas Sillard se distingue par son théâtre hybride mêlant marionnette, son, arts numériques et musique.
- « Chaque création met en jeu des objets vivants et une scénographie sensible pour proposer une expérience immersive, interactive et généreuse. »
- Créé en octobre 2024 pour le Festival International des Arts de Bordeaux Métropole (FAB), Bad Block sera présenté à Bruxelles en novembre, à Tresses en avril ou encore à Poitiers en mai prochain.
- « Et nous préparons pour octobre une œuvre musicale, LA TÊTE, un tour de chant geek pour une machine mi-pneu mi-punk. »
- Leurs actualités sont à suivre ici.
Le saviez-vous ?
- Le nom de la compagnie est un clin d'œil à la boîte à sel, ce comptoir situé dans le hall des théâtres et opéras où les spectateurs viennent retirer leurs billets.
- Celui-ci tient lui-même son nom des sels de réanimation qui y étaient déposés par le médecin de service pour ranimer les spectateurs trop émotifs au XIXe siècle.